Vous aussi, l’allemand en LV2 ou en LV1, ça vous rappelle peut-être des souvenirs pas toujours simples ?
Entre les déclinaisons, la grammaire allemande et la prononciation allemande, beaucoup se disent vite que l’allemand est difficile. Pourtant, quand on voyage, qu’on regarde des séries en VO ou qu’on vit à l’étranger, on se rend compte que la difficulté de l’allemand est souvent exagérée.
Apprendre l’allemand, est-ce vraiment si compliqué quand on est francophone ? Et bien, rassurez-vous, l’allemand pour francophones réserve aussi de vraies facilités, surtout si vous voulez améliorer rapidement votre niveau d’allemand sans passer par des cours scolaires.
Dans cet article, on va décortiquer ensemble la vraie différence entre l’allemand et le français, comprendre pourquoi l’allemand paraît dur, et surtout découvrir comment apprendre l’allemand facilement avec une méthode pour apprendre l’allemand adaptée à une vie active. Los geht’s !
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L'allemand est-il difficile à apprendre ?
Non, l’allemand n’est pas une langue "impossible" à apprendre pour un francophone. Cependant, il est objectivement plus exigeant que l’anglais. Selon les estimations des instituts linguistiques, il faut en moyenne 750 à 900 heures d’apprentissage pour atteindre un bon niveau de conversation en allemand quand on est francophone. Cela s’explique par une grammaire plus structurée, la présence des cas, et des mots souvent plus longs. Mais à l’inverse, la prononciation est beaucoup plus régulière qu’en anglais : ce que vous lisez se prononce presque toujours de la même manière.
En réalité, la difficulté de l’allemand dépend surtout de votre méthode et de votre régularité. L’allemand est une langue logique, très cadrée, avec des règles claires. Une fois ces bases comprises, la progression devient rapide. De plus, environ 100 millions de personnes parlent allemand en Europe, et beaucoup l’ont appris comme langue étrangère. Autrement dit, apprendre l’allemand est totalement réaliste pour un francophone, à condition d’adopter une approche pratique et progressive.
Qu'est-ce qui rend l'allemand difficile ?
1- Les déclinaisons et les cas grammaticaux
L’un des plus grands freins pour les francophones, ce sont les 4 cas de l’allemand (nominatif, accusatif, datif, génitif). Ils modifient les articles, les adjectifs et parfois les noms selon la fonction dans la phrase.
Là où le français s’appuie surtout sur l’ordre des mots, l’allemand ajoute une couche grammaticale supplémentaire. En conséquence, il y a plus de règles à mémoriser dès le début, ce qui explique pourquoi l’allemand est souvent classé parmi les langues "difficiles" pour les francophones.
2- Les genres et accords plus complexes qu’en français
En allemand, il existe trois genres (masculin, féminin, neutre), contre deux en français. Chaque genre influence les articles et les déclinaisons. Statistiquement, près de 60 % des erreurs des débutants concernent les genres et les cas.
Ce système demande plus de rigueur, surtout au niveau écrit.
3- L’ordre des mots très strict
L’allemand impose un ordre des mots précis, notamment avec le verbe souvent placé en deuxième position et parfois en fin de phrase. Cette structure est déroutante pour les francophones habitués à un ordre plus souple. C’est l’une des difficultés les plus citées par les apprenants intermédiaires.
4- Les mots composés longs
L’allemand est célèbre pour ses mots composés extrêmement longs. Techniquement, il n’existe aucune limite de longueur à un mot composé. Cela peut impressionner au début, même si, dans la pratique, ces mots sont toujours formés de petites unités simples à reconnaître.
En quoi l'allemand diffère-t-il du français ?
Ayant appris l’allemand comme première langue étrangère au collège et au lycée, j’ai très vite ressenti le choc en comparant l’allemand au français. Les sonorités, la structure des phrases, la place du verbe… tout semblait plus rigide et moins intuitif au départ. Pourtant, avec le recul et après l’avoir réutilisé dans un contexte international, j’ai compris que les différences entre l’allemand et le français sont surtout déroutantes au début, mais loin d’être insurmontables. Quand on cesse de vouloir “traduire mot à mot”, l’apprentissage devient bien plus fluide !
Sur le plan linguistique, l’allemand et le français n’ont pas les mêmes racines: le français est une langue latine, l’allemand une langue germanique. Cela explique des écarts importants en grammaire, en construction de phrases et en prononciation. En revanche, on retrouve aussi de nombreuses similitudes, notamment dans le vocabulaire d’origine commune ou internationale. Pour un francophone, la difficulté de l’allemand vient donc moins du vocabulaire que de la logique grammaticale et de l’ordre des mots.
Regardons cela en détail :
| Point de comparaison | Allemand | Français |
|---|---|---|
| Famille linguistique | Langue germanique, proche de l’anglais et du néerlandais | Langue latine, proche de l’espagnol et de l’italien |
| Ordre des mots | Verbe toujours en 2e position dans une phrase simple, mais rejeté en fin de phrase dans les subordonnées (ex: weil ich gelernt habe) | Ordre majoritairement fixe : sujet + verbe + complément |
| Genre des noms | 3 genres : masculin (der), féminin (die), neutre (das), souvent impossibles à deviner | 2 genres : masculin, féminin, parfois prévisibles |
| Déclinaisons | 4 cas grammaticaux qui modifient articles, adjectifs et parfois les noms | Aucun système de cas |
| Articles | Varient selon le genre, le cas et le nombre (der, den, dem, des…) | Varient seulement selon le genre et le nombre |
| Prononciation | Sons gutturaux (ch, r roulé), consonnes très marquées, accent tonique fort | Sons plus doux, voyelles nasales, accentuation faible |
| Mots composés | Extrêmement fréquents, peuvent dépasser 20 lettres (ex: Krankenversicherungssystem) | Très rares, mots généralement séparés |
| Longueur des mots | Mots souvent longs à cause des compositions | Mots plus courts globalement |
| Verbes | Présence de nombreux verbes séparables (ankommen, aufstehen) | Pas de verbes séparables |
| Temps verbaux à l’oral | Peu de temps réellement utilisés (présent + passé composé surtout) | Utilisation plus large des temps |
| Politesse | Distinction très marquée entre du et Sie | Distinction plus souple entre tu et vous |
| Accord des adjectifs | Dépend du genre, du cas, du nombre et de l’article | Dépend surtout du genre et du nombre |
| Construction des phrases | Très structurée, logique, parfois rigide | Plus souple et plus intuitive |
| Influence de l’anglais | Très forte proximité lexicale | Proximité plus faible |
| Mots transparents | Nombreux mots proches de l’anglais et parfois du français (Universität, Hotel, Problem) | Beaucoup de mots d’origine latine |
| Difficulté pour un francophone | Logique mais déroutante à cause de la grammaire | Langue maternelle, difficulté faible |
Comment apprendre l'allemand ?
L’une des premières décisions quand on veut apprendre l’allemand, c’est de savoir quel allemand viser: l’allemand standard (Hochdeutsch), utilisé à l’école, dans les médias et au travail, ou les variantes régionales (suisse, autrichien, dialectes).
Mon conseil est simple: commencez toujours par l’allemand standard. C’est la base la plus utile et la plus compréhensible partout.
Personnellement, j’ai appris l’allemand à l’école, puis j’ai énormément progressé grâce aux contenus vidéo et aux échanges internationaux. Mais c’est lors de mon Erasmus en Allemagne, puis en vivant et travaillant en Autriche, que j’ai découvert les vraies différences d’accents et d’expressions, souvent plus difficiles que l’allemand “classique”.
L’allemand peut sembler rigide au début, mais avec la bonne méthode, il devient rapidement très logique. Regardons ensemble comment bien progresser en allemand.
1- Apprendre avec les séries et films grâce à Lingopie
Lingopie permet d’apprendre l’allemand directement dans un contexte réel, à travers des séries, des films et des vidéos authentiques.
On n’est plus dans un apprentissage théorique, mais dans l’observation directe de la langue telle qu’elle est réellement parlée.
On entend les vraies intonations, les expressions du quotidien, le rythme naturel des phrases et les différences d’accents.
C’est ce qui rend l’apprentissage beaucoup plus efficace que des exercices isolés sur une application classique.
Pour bien utiliser Lingopie:
- Choisir une série adaptée à son niveau pour ne pas se décourager.
- Activer les sous-titres en allemand avec traduction.
- Cliquer sur les mots inconnus pour les enregistrer automatiquement.
- Revoir régulièrement le vocabulaire mémorisé.
- Repasser certaines scènes clés pour bien fixer les structures.
2- Utiliser l’allemand pour des besoins concrets
On progresse toujours plus vite quand l’allemand devient un outil du quotidien, et pas seulement une langue étudiée “pour plus tard”. C’est en Autriche, en travaillant en allemand tous les jours, que j’ai réellement pris confiance à l’oral.
Quand on parle pour résoudre de vraies situations (travailler, demander un renseignement, gérer un problème), le cerveau s’adapte beaucoup plus rapidement. Pas besoin de chercher la perfection !
Intégrer l’allemand dans des actions simples change tout. Par exemple, passer son téléphone et ses réseaux en allemand, effectuer ses recherches Internet en allemand, lire menus, messages ou annonces dans la langue... pour avoir une exposition constante. (Car oui, même écrire ses listes ou ses rappels en allemand entraîne naturellement le cerveau...)
3- Penser en allemand plutôt que traduire
Traduire en permanence depuis le français freine énormément la fluidité.
On reste bloqué dans une double étape mentale: penser en français, puis traduire en allemand.
L’objectif est de penser directement en allemand, même avec des phrases très simples. Décrire mentalement ses actions, se parler à voix basse, utiliser toujours les mêmes structures crée des automatismes.
Au début, le vocabulaire est limité, mais ce n’est pas grave. Ce sont ces réflexes simples qui permettent ensuite d’accélérer très vite à l’oral. Et c’est souvent ce déclic qui débloque réellement la prise de parole !
4- Travailler la prononciation dès le début
La prononciation allemande impressionne souvent les francophones.
Les sons “ch”, le “r” plus marqué et les enchaînements de consonnes peuvent donner l’impression que la langue est dure à parler.
Pourtant, l’allemand est très régulier du point de vue phonétique. Une fois les bons sons identifiés, la progression est rapide, à condition de les travailler dès le départ.
| À travailler | Méthode simple |
|---|---|
| Sons difficiles | Répéter après des vidéos et des séries |
| Intonation | Imitation des dialogues |
| Fluidité | Lecture à voix haute |
| Automatismes | Shadowing |
| Confiance | S’enregistrer et se réécouter |
5- Exposer son cerveau à l’allemand tous les jours
L’allemand devient beaucoup plus facile quand il est présent un peu chaque jour, même sans réellement “étudier”. L’exposition passive joue un rôle énorme dans la mémorisation.
Écouter des podcasts, de la musique, des interviews ou regarder des séries en fond sonore pendant la cuisine, le sport ou les trajets permet de créer une immersion naturelle. Le cerveau capte les sons, les rythmes et les structures sans effort conscient.
Progressivement, l’allemand devient une langue familière. Il n’est plus associé à un effort scolaire, mais à des moments du quotidien. (Et c'est comme cela que l'on progresse !)
Apprenez l'allemand avec Lingopie
Apprendre l’allemand peut sembler intimidant au départ, surtout quand on l’associe à une langue "difficile" ou très scolaire. Et pourtant, avec les bons outils, l’allemand devient une langue accessible, logique et même agréable à apprendre. L’essentiel est de choisir des méthodes motivantes, qui donnent envie de pratiquer régulièrement, sans pression.
C’est exactement ce que propose Lingopie. Cette plateforme vous permet d’apprendre l’allemand directement à partir de séries, de films et de contenus authentiques, en immersion réelle. Vous progressez ainsi en compréhension orale, en vocabulaire et en prononciation, tout en regardant des contenus qui vous plaisent vraiment. Plutôt pas mal, non ?
En quelques minutes par jour, l’allemand devient un réflexe, intégré naturellement dans votre quotidien.
